Le service public? N'en déplaise à certains, il est essentiel.
Qui sont les fonctionnaires? (repris du Post: Ces feignasses de fonctionnaires)
"Une infirmière : celle qui vous fera votre toilette quand vous serez incontinent et en plus privé de couches culottes
Un soldat : celui qui mettra sa vie en jeu pour défendre vos choix politiques privés
Un policier : celui qui vous protégera contre les " sauvageons " qui viennent abîmer les jolies voitures privées
Un conducteur de TGV : celui qui vous emmène dans votre villégiature privée pour pas très cher et sans danger
Un inspecteur des impôts : celui qui fait fonctionner l'état grâce à cet argent que le privé à tant de mal à gagner
Un facteur : celui qui amène chez vous, au bout de la France, les colis privés des cadeaux de noël de Papi Mamie
Un prof : celui qui vous permet d'apprendre gratuitement ce que vous mettrez en pratique dans le privé
Une institutrice : celle qui mouche vos chers bambins privés et reçoit les insultes publiques
Un juge : celui qui gérera votre divorce privé
Un pompier : celui pour qui la devise est " sauver ou périr " et qui périra pour sauver votre vie privée et votre maison privée perdue en plein maquis avec un branchement et un kw EDf au même prix qu'ailleurs
Un agent de la sécu : celui qui se fera chier dans un bureau pour vous rembourser vos tranquillisants privés
Un agent des Assedic ou de l'ANPE : celui qui fera avancer votre dossier de chômage quand le privé vous aura foutu dehors
Un technicien EDF : celui qui remettra le courant pour que vous regardiez vos DVD privés après la tempête
Une sage femme : celle qui ne se prive pas de galérer pour faire naître vos futurs cadres privés
Un directeur d'hôpital : celui qui se bat pour soigner gratuitement votre surmenage privé
Un conducteur de metro : celui qui vous conduit au tarif le moins cher d'Europe dans vos boulots privés
Encore le metro : celui qui vous emmène 365 jours par an à vos soirées privées et vous ramène même quand vous etes bourrés
L'organisateur de la fête de la musique : le con qui organise votre petite soirée sympa du 21 juin
Et bien sur tous les sans grades, qui ramassent vos ordures, nettoient les parcs, améliorent les forets, recherchent de nouvelles technologies, transportent votre nourriture la nuit quand vous dormez (encore le train), font tourner les centrales électriques, aiguillent les avions, organisent les élections, donnent à manger dans les cantines scolaires, plantent des fleurs dans les villes, font des émissions de télé, donnent la météo (aux avions privés et aussi aux marins privés !! )
Alors maudissez les, injuriez les, rejetez les, mais quand du service public, vous serez privé, alors là vous pleurerez !!"
Remaniement est l'anagramme de Remmenaient.
Ex: Nicolas et François remmenaient une équipe similaire.
Si l'on ôte une lettre à remaniement on obtient:
ANEMIERENT: rendirent anémique, affaiblirent le corps (social)
EMMENAIENT: menaient hors du lieu où l'on est vers un autre lieu (peut s'appliquer aux Roms)
EMMENERAIT: idem que ci-dessus mais au futur (peut s'appliquer au Net)
ENRAIEMENT: action d'enrayer. Arrêter les roues au moyen de rais. Ex: Cette descente est trop rapide, il faut enrayer.
MEMERAIENT: Québécisme: raconter des commérages
MENERAIENT: conduisaient vers quelque chose ou quelqu'un (voir Emmenaient et Emmenerait)
À chaque coin de rue
Le travailleur surpris
Sur l'affiche se rue
Des candidats d'Paris
On voit beaucoup d'promesses
Écrites sur le papier
Mais l'peuple ne vit pas d'messes
Alors ça l'fait crier
Refrain : L'gouvernement d'Ferry Est un système pourri Ceux d'Floch et de Constant Sont aussi dégoûtants Carnot ni Boulanger Ne pourront rien changer Pour être heureux vraiment Faut plus d'gouvernement
Le gros ventre qu'engraisse
L'suffrage universel
Vient vous battre la grosse caisse
Comme monsieur Gérodel
Il vous promet tout rose
Mais quand il est élu
Ça n'est plus la même chose
Il vous tourne le cul !
Certains énergumènes
Débitants de discours
Vous redisent les rengaines
Qu'on entend tous les jours
Moi j'suis un homme honnête
Moi j'suis un érudit
Mon copain est intègre
Mais l'populo leur dit :
Refrain
Même des socialistes
Membres de comités
Soutiennent des fumistes
Qui s'portent députés
Y'a pas à s'y méprendre
Qu'ils soient rouges, bleus ou blancs
Il vaudrait mieux les pendre
Que d'leur foutre vingt-cinq francs
Tu leur paies des ripailles
Toi, peuple souverain
Et lorsque tu travailles
À peine as-tu du pain
Ne sois donc plus si bête
Au lieu d'aller voter
Casse-leur la margoulette
Et tu pourras chanter
Refrain
De toute cette histoire
Voici la conclusion
L'électeur c'est notoire
N'a pas tout' sa raison
J'n'aim' pas le fataliste
Je n'ai ni foi ni loi
Je suis abstentionniste
Ami voici pourquoi :
Zut j'ai oublié de le dire:
3ème mois de classement pour Le Solitaire de la Lune
Classement général:
Septembre 2010: 82.631e
Octobre 2010: 30.380e
Novembre 2010: 1309e
Classement Multithématique:
Septembre 2010: 70.073e
Octobre 2010: 20.961e
Novembre 2010: 241e
J'ai déjà dit le bien que je pense des vertus du libéralisme. Bien sûr dans le domaine privé le libéralisme semble une bonne chose. Etre libre. Vivre librement. Comme le disait le philosophe Hervé Critsiani: Il est libre Max
Pourtant la liberté de Max n'est pas celle d'entreprendre toussa.
Il met de la magie, mine de rien ,dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse
{Refrain:}
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il n'joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare
{Refrain}
Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ
Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour
{Refrain}
Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il raconte des histoires
Il les emmène par-delà les labours
Chevaucher des licornes à la tombée du soir
{Refrain}
Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est-ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard
{Refrain}
Ma philosophie politique personnelle est assez simpliste (oui j'assume l'adjectif "simpliste") en fait.
Un fait: le montant total des boni (oui c'est comme cela que l'on écrit le pluriel de bonus, enfin en principe mais nous vivons une époque où il n'y a plus de principe, il faut être "décomplexé") pour les traders et employés des institutions financières de Wall Street: 144.000.000.000 (ça fait beaucoup de zéros: 144 milliards de dollars). Calculons maintenant en prenant les PIB les plus faibles par pays. on monte jusqu'au n° 131 pour obtenir 144 milliards (enfin presque, il manque juste 800.000.000 et des poussières). Les institutions financières de Wall Street (et seulement de Wall Street) vont redistribuer l'équivalent des PIB cumulés d'une cinquantaine de pays:
le titre de l'ouvrage de Marcus Rediker rappelle le célèbre Prolétaires de tous les pays unissez-vous qui conclue Le Manifeste du Parti Communiste.
la thèse de l'auteur est que les forçats des mers furent les premiers prolétaires et que les pirates les premiers révoltés contre la mondialisation.
Alors à l'abordage!
L’âge d’or de la piraterie atlantique (1716-1726)
« Maudit sois-tu, tu n’es qu’un lâche, comme le sont tous ceux qui acceptent d’être gouvernés par les lois que des hommes riches ont rédigées afin d’assurer leur propre sécurité. Ils nous font passer pour des bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous pillons les riches sous la protection de notre seul courage. »
Charles Bellamy.
Qui étaient les pirates ? Au nom de quel idéal ont-ils hissé leur drapeau à tête de mort, cet énigmatique « Jolly Roger » ? En quoi ont-ils perturbé durablement le commerce colonial et les traites négrières du début du XVIIIe siècle ?
Dans cet ouvrage passionnant et novateur, traduit pour la première fois en français, Marcus Rediker raconte une fabuleuse histoire. Celle des quelques milliers de « scélérats » qui refusèrent de se soumettre à l’ordre mercantile et à l’exploitation pour préférer la liberté et la jovialité, dussent-ils le payer de leur vie.
Ouvrage publié aux éditions Libertalia. On peut le commander ICI