jeudi 30 juin 2011

Du Planet Opera au poil!

En lisant attentivement le règlement du concours Summer Star Wars lancé par Lhisbei je me suis aperçu que les films étaient interdits. Pourtant rien n'exclut les chansons (qui sont des textes à part entière comme chacun sait).

Il était donc impératif de se lancer dans l'étude d'une de ces chansons incontournables quand on pense au space opera, j'ai nommé Les Petits Ewoks interprétée par Dorothée.
Allons directement au texte, toute tentative d’exégèse savante risquant l'appauvrir:



Pour qu'une petite fille perdue dans la nuit revienne à la vie, 
Pour que deux étrangers, pauvres naufragés échappent au danger
Tous, ils se sont levés, ils ont accepté, sans même hésiter, 
De tout risquer. 
Ils ont du courage au fond du cœur, les petits Ewoks. 

Pour deux malheureux enfants qui désiraient tant sauver leurs parents. 
Pour deux petits terriens, deux pauvres humains face à leur destin
Ils sont allés trouver Logray le sorcier qui leur a donné 
Ses plus grands secrets. 
Ils ont de l'amour au fond du cœur, les petits Ewoks. 

Ils ont traversé les déserts et les forêts, 
Les lacs sulfureux et les marais asséchés. 
Pas une fois, pas un instant, ils n'ont pensé 
Que c'était pourtant leurs propres vies qu'ils risquaient. 

Pour aller délivrer les deux prisonniers, ils ont accepté 
D'affronter le géant, horrible et sanglant Ghorax le méchant. 
Chuka Trock a donné sa vie pour sauver les deux étrangers
Sans hésiter. 
Ils ont de la peine au fond du cœur, les petits Ewoks. 

Pour qu'une petite fille perdue dans la nuit revienne à la vie, 
Pour que deux étrangers, pauvres naufragés échappent au danger, 
Tous, ils se sont levés, ils ont acceptés, sans même hésiter
De tout risquer. 
Ils ont du courage au fond du cœur, les petits Ewoks… (bis).


Il n'y a pas à dire, James cameron a tout piqué à l'univers des Ewoks pour réaliser Avatar !



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Billet publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei

mercredi 29 juin 2011

Philippe Ebly, La Vallée des cyclopes

Philippe Ebly a écrit plusieurs séries essentiellement pour la collection La Bibliothèque verte. Celle qui a pour titre générique Les Patrouilleurs de l'an 4003 est une suite de cinq romans dans lesquels les personnages découvrent une planète et y affrontent ses dangers. La série Les Patrouilleurs de l'an 4003 est d'abord parue dans la collection Le Masque Jeunesse (1984-1986) avant de rejoindre la Bibliothèque verte.
Le lecteur retrouve donc dans La vallée des cyclopes ( 1984) Xoni, Dogann, Katia et Hina pour une troisième mission.
La Vallée des cyclopes a pour lieu principal la planète Kelha qui, illuminée par ses deux soleils, semble tout à fait paisible. Les habitants, quelques milliers de colons humains, vivent comme au Moyen-Age (l'un des personnages expliquent que la faiblesse de la population empêche l'émergence immédiate d'une civilisation industrielle).
Pour se fondre dans la population, Xoni, Dogann, Katia et Hina, qui ont pour mission de retrouver l'équipage d'Epervier 32 qui a disparu depuis cinq semaines, abandonnent toute technologie. Sur place, ils découvrent les débris du vaisseau spatial ainsi que trois tombes. Il reste donc un survivant.
Ils rencontrent un adolescent Moïri qui quitte bientôt le domicile familial, avec l'aide de son frère Jyëm parti depuis trois ans, car il craint la Maladie (une fièvre qui dure deux semaines et qui atteint les jeunes gens).
Supposant que Moïro et Jyëm sauront donner des indices sur le survivant de l'épervier 32,  Xoni, Dogann, Katia et Hina se lancent à leur poursuite et, pour gagner du temps, traversent la vallée des cyclopes que contournent les deux autochtones. Bien sûr, ils n'auraient pas dû.
La vallée recèle nombre de pièges et de dangers.

La série Les Patrouilleurs de l'an 4003 n'est peut-être pas narrativement parlant la plus réussie de Philippe Ebly mais la description de la planète Kelha peut satisfaire l'amateur de planet' opera. Faune (par exemple les cyclopes, sorte de petits singes à quatre doigts et un seul oeil), flore (les grussias et leur récolte), coucher des deux soleils,... sont décrits avec précision. De plus, Philippe Ebly imagine que l'action des deux soleils modifie la gravité à certains moments (ce que les habitants de Kelha appellent l'Hoûti), ce qui est une bonne idée.
Bizarrement, je possède les deux éditions. On va finir par croire que je suis un peu collectionneur :)




Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei et du challenge Club des Cinq des Livres de George.


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mardi 28 juin 2011

Buck Rogers et la Princesse Ardala

Si cette BD est le seul tome de la série parue aux éditions Télé-Librairie des Deux coqs d'or, elle est très loin d'être dans les premières BD avec Buck Rogers. Personnage né dans Amazing Stories en 1928, devenu héros de comic en 1928 (*mode polémique on* certains prétendent qu'il s'agit du premier héros de science-fiction de l'historie de la BD, nous les laissons à leurs illusions *mode polémique off*), Buck Rogers est un aviateur, un pilote puis un astronaute (il faut vivre avec son temps) plongé dans le coma (ou congelé) qui se retrouve au XXVe siècle.

Si la présentation des trois BD datant des années 1980 ayant pour titre Buck Rogers au 25ème siècle, Buck Rogers et la Princesse Ardala, Buck Rogers au 25ème siècle: l'otage sont identiques, les 1 et 3 ont été publiées chez Sagédition

Comme le titre de la collection (Télé-Librairie) l'indique, Buck Rogers et la Princesse Ardala est une adaptation en BD de la série télévisée Buck Rogers et le XXVe siècle (une anecdote: la voix de Buck Rogers dans cette série est celle du célèbre... JR de Dallas!).

Cet épisode reprend l'argument d'origine: En 1987, l'astronaute Buck Rogers décolle de Cap Canaveral, son astronef dévie à cause d'une pluie de météorites et Buck subit une cryogenèse. 500 ans plus tard, il est recueilli par un vaisseau draconien à bord duquel se trouve la princesse Ardala. Terriens et Draconiens doivent prétendument signer un traité de commerce. Il s'agit en fait d'un plan pour envahir la Terre et dominer le système solaire.
Ramené sur Terre, Buck Rogers va être aidé par Twiki et le Dr Theopolis pour se réadapter à la vie terrestre. Si le scénario m'a semblé meilleur que celui de l'adaptation de Flash Gordon le dessin est moins de nature à emporter l'imagination du lecteur.  

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei


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jeudi 23 juin 2011

Flash Gordon ( Guy l'éclair ) Le Livre du film ( 1980 )

Révélé pour la première au public le 8 janvier 1934 sous le crayon d'Alex Raymond, Flash Gordon ( traduit en Guy L'Eclair en français) était pensé comme un concurrent de Buck Rogers. Dès 1936, Flash Gordon est adapté au cinéma (serial en trois épisodes 1936-1940) mais le film le plus connu est d'origine italienne avec Dino Laurentiis à la production,Lorenzo Semple Jr et Michael Allin au scénario et une bande originale signée Queen. On ne peut pas dire qu'il s'agisse d'un chef d'oeuvre, sauf à penser que le kitch puisse être artistique, même s'il reçut en son temps le Saturn Award du meilleur film de science fiction. Parmi les acteurs, hormis Sam J. Jones - abonné aux séries B - qui tient le rôle titre, signalons la présence d'Ornella Muti et de Thimothy Dalton. 

En 1980, fut aussi publiée la bande dessinée par Al Williamson adaptée du film aux éditions Télé-Librairie des deux coqs d'or. Le scénario reprend pratiquement l'intrigue initiale de Flash Gordon:  Flash Gordon et Dale sont embarqués de force par le professeur Zarkov dans une fusée de son invention et qui tente d'échapper à une guerre qui doit détruire la Terre. Mais un "entonnoir gigantesque aspire tout ce qui passe" et la capsule se retrouve dans un système solaire aux planètes colorées dominé par Mongo dirigée par Ming. Attirée par un rayon, la capsule atterit près de Mingo City. Il reste peu de temps pour sauver la Terre car Ming souhaite la détruire. Quelques intrigues amoureuses plus tard, Flash Gordon parvient à sauver notre planète (merci à lui!), sauver Dale (elle est heureuse) , éliminer Ming (on l'a échappé belle) et unir le Prince Barin (nouveau roi) et la princesse Aura. On se souviendra de quelques images comme celles de l'arrivée sur Mongo... 
...de l'explosion du royaume de Vultan au moment où Flash Gordon chevauche un "scooter-dynamo" :

et des hommes volants qui sont dans le sillage du vaisseau spatial (ils doivent avoir chaud aux ailes) :

N'oublions pas l'affreux Ming (un de mes personnages préférés finalement dans cette BD)




Bande dessinée de commande, l'album Flash Gordon est amusant mais inutile de courir pour se le procurer sauf à souhaiter un revival disco-psychédélique...

Pour les lectrices, une belle photographie de Thimothy Dalton au mieux de sa forme et pour les lecteurs celle d'Ornella Mutti.




Billet publié dans le cadre du Challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei

mercredi 22 juin 2011

Marc Heimer, Premières vacances sur la Lune

Pour quelques temps, ce blogue est réactivé afin de participer au Summer Star Wars lancé par Lhisbei depuis la planète mère RSFBlog. Sur mes autres blogs seront chroniquées des oeuvres en lien avec les lignes éditoriales (fictions mettant en scène des peuples précolombiens sur Les Peuples du Soleil et "proto-science fiction" sur ArchéoSF) et ici ce sera le grand fatras entre BD, albums jeunesse (comme ci-dessous), space op' de la grande époque du Fleuve Noir anticipation et peut-être même du plus moderne, oui oui, des oeuvres datant du XXIe siècle! Lhisbei, bon courage pour t'y retrouver :-)

En 1967, l'Homme n'avait pas encore posé le pied sur la Lune mais en rêvait depuis l'Antiquité (voir La Véritable histoire... de Lucien).
Le département GP des éditions Presses de la Cité publièrent cette année-là un album pour la jeunesse intitulé Premières vacances sur la Lune et illustré de photogramme tiré du film Luna de Pavel Klouchantsev. Luna n'est pas à proprement parler un film de science-fiction, plutôt un documentaire à visée pédagogique et scientifique mais les scènes nous montrent des installations sur la Lune qui n'existaient pas (et qui n'existent toujours pas d'ailleurs).
Premières vacances sur la Lune nous conte les aventures du jeune Michel qui part explorer la face cachée de notre satellite. Les images sont tout à fait savoureuses.
Dès la couverture, le lecteur découvre de beaux scaphandres sur fond de paysage lunaire:



Le scaphandre est nécessaire pour se déplacer en dehors de la base, il faut toujours sortir couvert:


La vie quotidienne n'est pas oubliée avec une demeure enterrée pardon enlunée:



Les transports en commun sont impressionnants. Les utilisateurs des services de la RATP apprécieraient sans doute cette sorte de RER aérien:


Il est des instruments dont on ne peut se passer sur la Lune (mais trouverez-vous l'utilité de cette espèce d'équipement de skieur?)


L'album est d'une grande fraîcheur et le regard que l'on porte aujourd'hui sur lui hésite entre la franche hilarité et la nostalgie d'un temps où la conquête de l'espace représentait un horizon temporel à portée de fusée...