mercredi 22 juin 2011

Marc Heimer, Premières vacances sur la Lune

Pour quelques temps, ce blogue est réactivé afin de participer au Summer Star Wars lancé par Lhisbei depuis la planète mère RSFBlog. Sur mes autres blogs seront chroniquées des oeuvres en lien avec les lignes éditoriales (fictions mettant en scène des peuples précolombiens sur Les Peuples du Soleil et "proto-science fiction" sur ArchéoSF) et ici ce sera le grand fatras entre BD, albums jeunesse (comme ci-dessous), space op' de la grande époque du Fleuve Noir anticipation et peut-être même du plus moderne, oui oui, des oeuvres datant du XXIe siècle! Lhisbei, bon courage pour t'y retrouver :-)

En 1967, l'Homme n'avait pas encore posé le pied sur la Lune mais en rêvait depuis l'Antiquité (voir La Véritable histoire... de Lucien).
Le département GP des éditions Presses de la Cité publièrent cette année-là un album pour la jeunesse intitulé Premières vacances sur la Lune et illustré de photogramme tiré du film Luna de Pavel Klouchantsev. Luna n'est pas à proprement parler un film de science-fiction, plutôt un documentaire à visée pédagogique et scientifique mais les scènes nous montrent des installations sur la Lune qui n'existaient pas (et qui n'existent toujours pas d'ailleurs).
Premières vacances sur la Lune nous conte les aventures du jeune Michel qui part explorer la face cachée de notre satellite. Les images sont tout à fait savoureuses.
Dès la couverture, le lecteur découvre de beaux scaphandres sur fond de paysage lunaire:



Le scaphandre est nécessaire pour se déplacer en dehors de la base, il faut toujours sortir couvert:


La vie quotidienne n'est pas oubliée avec une demeure enterrée pardon enlunée:



Les transports en commun sont impressionnants. Les utilisateurs des services de la RATP apprécieraient sans doute cette sorte de RER aérien:


Il est des instruments dont on ne peut se passer sur la Lune (mais trouverez-vous l'utilité de cette espèce d'équipement de skieur?)


L'album est d'une grande fraîcheur et le regard que l'on porte aujourd'hui sur lui hésite entre la franche hilarité et la nostalgie d'un temps où la conquête de l'espace représentait un horizon temporel à portée de fusée...

4 commentaires:

  1. Sympa les scaphandres, mais si on danse ?

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  2. On peut danser avec les skis à la fin :)

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  3. c'est bô, c'est kitsch, on aime :)

    Michel a du revenir sur Terre la tête plein d'étoiles, sinon un bâton un ski lunaire mal planté :)

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  4. C'est en effet kitschissime mais c'est si savoureux!

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