jeudi 22 septembre 2011

Boris Vian, Java martienne

Ca me fait plaisir de terminer mes participations au challenge de Lhisbei avec Boris Vian. Parce que c'est un auteur que j'apprécie depuis mon adolescence, parce que derrière ce qui semble parfois de la légèreté il y a toujours de la profondeur, parce que c'est un auteur important dans la "littérarisation" de la SF, parce qu'il a écrit quelques chansons de SF...

Je parlais il y a quelques jours de Terre - Lune . Eloignons nous un peu et allons vers Mars pour un découvrir un couple d'amoureux que n'aurait peut-être pas dédaigné Rosny-Aîné dans Les Navigateurs de l'infini...


En descendant de la fusée
Je t'ai trouvée presque aussitôt Et je suis resté médusé Tu m'avais pris comme au lasso Je t'ai suivie sur la pelouse Tes tentacules autour du cou Et avec tes petites ventouses Tu m'as fait des baisers partout Les musiciens soufflaient sans trêve Dans leurs bazouks et leurs strapons Et cette musique de rêve Me perforait jusqu'au trognon J'évoquais des orgies superbes Des bacchanales dans les canaux Et pendant qu'on s'aimait sur l'herbe Je fredonnais ces quelques mots C'est la java martienne La java des amoureux En fermant mes persiennes Je revois tes trois grands yeux Ça marse toujours, ça marse comme ça Oui saturne à tour de bras La java d'amour, martiale java Que j'ai dansée dans tes bras C'est la java martienne La java des amoureux Toutes tes mains dans les miennes Je revois tes trois grands yeux On s'est aimés comm' dans un rêve Mais hélas j'ai dû repartir Et nos amours ont été brèves Chérie je voudrais revenir Ton nom me hantera sans cesse Pendant les longues nuits d'été Ton nom doux comme une caresse Porfichtoumikdabicroûté Un jour je monterai peut-être Chercher le fruit de nos amours Cet enfant bâti comme un hêtre Qui naquit au bout de huit jours En voyant amarsir son père Le chéri l'aimera beaucoup Et prendra pour courir lui dire Ses treize jambes à ses deux cous C'est la java martienne La java des amoureux En fermant mes persiennes Je revois tes trois grands yeux Ça marse toujours, ça marse comme ça Oui saturne à tour de bras La java d'amour, martiale java Que j'ai dansée dans tes bras C'est la java martienne La java des amoureux Toutes tes mains dans les miennes Je revois tes trois grands yeux Pour retrouver mon rêve Ma martienne aux trois yeux bleus Allons-y, mars ou crève Je remonterai-z-aux cieux






Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei et du Défi martien de Guillaume.

mercredi 21 septembre 2011

James Cameron, Avatar (version Bibliothèque Verte)


Nul besoin sans doute de présenter le film Avatar de James Cameron. Je me contenterai de parler du volume de la Bibliothèque Verte ayant ce titre.
1/ Sur la couverture du livre il est écrit: James Cameron / Avatar / Le roman du film. Rien sur le réel auteur du livre, mis à part le nom du traducteur.
2/ Partout il est fait mention des (c): James Cameron's Avatar. 
3/ Le livre est écrit en gros... Très gros... Mauvais signe...
4/ Quelques illustrations et photos du film
5/ C'est tout à fait indigeste, plein de répétitions, comme un gros gâteau à la crème, plein de répétitions, tout est écrit au présent, plein de répétitions, pauvreté du vocabulaire, plein de répétitions
6/ vous n'avez pas aimé le film? le livre ne vous plaira pas. Vous avez aimé le film? si vous avez plus de huit ans le livre ne vous plaira pas
7/ des phrases comme ça c'est à tomber: "Des arbres jaillissent en surface, tandis que leurs racines transpercent la roche et les relient directement à la terre comme des tiges de haricots géantes."

Oeuvre sous licence, vite écrite, sans doute vite traduite, Pandora méritait certainement  mieux...

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

Serge Bloch, SamSam n° 20, Kiki a des soucis


Sam-Sam est le plus petit des grands héros. Sur la SamPlanète, le jeune Sam-Sam, Samnounours, PetitPoa, SuperJulie, Crapouille,... font des rencontres avec les Marchiens (qui racontent des blagues marchiennes) et luttent contre Crocochemar et les Piratroces.
L'univers de SamSam créé par Serge Bloch dans Pomme d'Api est décliné sur une multitudes de supports: livres, série animée, coloriages, autocollants à collectionner, peluches, jouets,...

Le tome 20 de SamSam a pour titre Kiki a des soucis
Sur la Samplanète, comme ailleurs dans l'univers, les enfants vont à l'école. Kiki est handicapé et s'y rend poussé par Miaou qui le pousse dans son fauteuil-soucoupe. mais soudain le fauteuil-soucoupe s'emballe, provoquant une belle panique dans la cour de l'école. Kiki serait-il devenu méchant au point de l'avoir fait exprès? Miaou a des doutes... Pourtant aux informations, SamSam et ses parents apprennent que Kiki a dérobé des lingots d'or à la banque nationale! Samsam se rend sur place et découvre un morceau de tissu sur lequel est imprimé une tête de mort: Barbaféroce et ses piratroces sont les vrais responsables. A bord de leur vaisseau-baleine, ils jouent avec le fauteuil-soucoupe de Kiki grâce à une télécommande. Il ne reste plus à Samsam de révéler au monde la vérité. barbaféroce et ses piratroce finissent derrière les barreaux et Kiki est innocenté. Tout va pour le mieux sur la Samplanète!

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

Jean Chalopin, Ulysse 31, Le Sphinx


Jean Chalopin?  Le créateur d'Ulysse 31 mais aussi des Mystérieuses Cités d'or, de l'inspecteur Gadget,...

Ulysse 31 nous entraîne sur les pas du célèbre héros de l'antiquité transposé dans l'espace. Pour retourner sur Terre alors que la mémoire du trajet a été effacé de l'ordinateur de bord, il va falloir 26 épisodes qui emmène l'équipage jusqu'au royaume d'Hadès.

Certains épisodes ont été novelisés dans la Bibliothèque Rose (Noosfere en recense quatre) comme Le Sphinx (cet épisode existe aussi en BD souple).
Ulysse y affronte le Sphinx sur fond de planet opera sauce mythologique. Seule la nostalgie permet de tenir jusqu'au bout et l'on sourit parfois au détour du réplique de Nono. Tout est calibré d'avance et l'on sait ce qu'il va advenir d'Ulysse et de ses compagnons. Bien sûr l'énigme est trop célèbre pour être le seul moteur de l'intrigue et il faut mettre une belle traîtresse qui complique tout (en l'occurrence Hercrone, fille du Sphinx et mauvaise joueuse.
L'écriture est très scénaristique et manque donc de profondeur sur bien des points. Lecture rapide mais oubli tout aussi rapide. 

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

Space opera au Japon avec Google maps

En faisant des recherches sur Google Maps, on tombe parfois sur des choses amusantes. Un exemple dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei :


Oui il y a un endroit qui porte le nom de Space Opera!



Je ne sais pas si les coiffures ont des particularités science-fictionnelles. Peut-on se faire le chignon de la Princesse?


Le brushing de Flash Gordon?





Il existe un site (en japonais bien sûr): opera-hair.com  qui vous en dira plus (si vous lisez le japonais ;) )

mardi 20 septembre 2011

Perry Rhodan, la plus longue série de Space Opera du monde!


Perry Rhodan... Un nom que les amateurs de SF ont un jour ou l'autre croisé. Perry Rhodan,... une série commencée en 1961 et qui se poursuit encore aujourd'hui!
Une série qui rassemble sans doute quelque chose comme 3000 épisodes si l'on tient compte des séries parallèles et annexes (comme Atlan). C'est assez démesuré. Comment s'y plonger sans tout de suite être submergé?
Il faut sans doute s'attaquer à un cycle (il y en a 36 en allemand, beaucoup moins en français). Peut-être pas les premiers qui sont datés, trop marqués par la Guerre Froide.  Un bon moyen est sans doute d'aller faire un tour chez Basis (le site français  des passionnés de Perry Rhodan) ou de se procurer les derniers numéros du Météore qui donnent des résumés des derniers épisodes parus. 
L'univers de Perry Rhodan est riche, très riche. Il est à découvrir au moins en quelques ouvrages. En France le tome 280 (!) paraîtra en octobre 2011.

Comme guide, on peut se munir du livre de Jean-Michel Archambault : Perry Rhodan, lecture de textes chez Encrage

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

Boris Vian, Terre - Lune

Boris Vian est un homme aux multiples talents: littérature, musique, traduction,... rien de la création artistique ne semble lui échapper. On lui doit par exemple des articles sur la SF et des traductions d'oeuvres américaines dont le Monde des A d'Alfred E. Van Vogt.
Ses poésies et chansons ont aussi des accents de conjecture plus ou moins rationnelle quand il évoque l'espace. C'est par exemple le cas de Terre - Lune datant de 1955 (disque Pathé Marconi) dont voici un extrait:



Terre - lune, terre - lune
Ce soir j'ai mis mes ailes d'or
Dans le ciel comme un météore
Je pars.

Terre - lune, terre - lune
J'ai quitté ma vieille atmosphère
J'ai laissé les morts et les guerres
Au revoir.

Dans le ciel piqué de planètes
Tout seul sur une lune vide
Je rirai du monde stupide
Et des hommes qui font les bêtes.

Terre - lune, terre - lune
Adieu ma ville adieu mon cœur
Globe tout perclus de douleurs
Bonsoir.


Magali Noël chante Boris vian Terre Lune par mouloudjistef

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 


jeudi 15 septembre 2011

Sofia & Jewel, Le Passeur des étoiles 3, Rédemption

Après le tome 1 (qui m'a plu), le tome 2 (qui ne m'a pas trop plu), voici le troisième tome (qui ne m'a pas plu du tout) de la série Le Passeur des étoiles.

L'idée de départ avec des Gambits (des sacrifiés dans l'intérêt général pour permettre des voyages dans l'espace) peut être exploitée de manière intéressante. La chasse,  les complots et les trahisons dans le tome 1 couplés avec la description d'un univers riche m'avaient emporté. Pour autant en arrivant à la fin de la série, qui s'oriente plus vers de l'héroïco-fantasy-spatialo-spiritualo-familiale.


Le passeur des étoiles T3 : Rédemption, bd chez Dargaud de Sofia, Frasier, Jewel
Jason est sur Kentron toujours pourchassé par toute la fédération et il espère retrouver sa fille. Il apprend à Maï (voir les résumés des épisodes précédents) qu'elle est comme nombre d'autres habitants de la Fédération l'enfant du Commandeur (un tatouage le prouve). Le commandeur, soucieux de découvrir un Gambit, a en effet eu l'espérance qu'en procréant beaucoup il aurait un enfant Gambit.


Jason va se résoudre à assumer son destin de Gambit mais laisser le lecteur sur sa faim.

Au niveau du dessin, il y a beaucoup de laisser-aller, le scénario est des plus faibles et ce ne sont pas les incohérences qui manquent. Les dernières pages (avec un Gambit en pleine possession de ses moyens dans le vaisseau clef) semblent sorties d'un mauvais comic des années 1970.
Je m'arrête là.

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

mardi 13 septembre 2011

Sofia & Jewel, Le Passeur des étoiles 2, Jason

Autant j'ai apprécié la construction de l'univers dans le premier tome de la série Le Passeur des étoiles, autant j'ai eu du mal à accrocher à ce second tome.
Cela ne vient pas de l'histoire qui est intéressante mais du dessin que je trouve largement en retrait par rapport au premier tome.

Jason, le gambit, est poursuivi par toutes les castes (marchands, armée, chasseurs et même contrebandiers). il est au centre de toutes les attentions car il est le seul être capable de faire naviguer les vaisseaux clefs et de permettre d'atteindre des mondes éloignés. Pour le moment, on en est réduit à utiliser des sortes d'arches stellaires. Jason connaît sa valeur et veut résister à son destin pour l'amour de sa fille. Son oncle n'est pas le dernier à pratiquer la manipulation pour être maître des voyages spatiaux. Les castes, le jeu des alliances, les trahisons et les complots sont bien rendus par le scénario.
Episode particulièrement violent, Jason pèche  par le dessin, certaines vignettes ne me semblent pas dignes d'un travail de pros, comme si une partie avait été réalisée un peu trop rapidement.
La série étant courte, j'ai été jusqu'au bout... Une troisième chronique est donc programmée.

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

Sofia & Jewel, Le Passeur des étoiles 1, Le Châtiment

Dans l'espace, le vol interplanétaire est toujours possible mais les vols lointains ne peuvent plus avoir lieu qu'avec des arches stellaires car les vaisseaux-clefs sont à l'arrêt, faute de Gambit.
Sur une planète de chasse, Pénitence IV, Jason fait partie des châtiés livrés à la caste des chasseurs. Seul l'espoir de revoir sa fille lui permet de survivre.

Maître Thénard, de la caste des commerçants veut, par tous les moyens, récupérer Jason afin d'assurer la grandeur de sa caste. Mais l'armée et le Commandeur ont les mêmes prétentions. C'est en fait toute la Fédération, avec ses rivalité internes, qui souhaite mettre la main sur le Gambit.

Jason est une proie mais sait aussi devenir chasseur. 

Son problème est qu'étant le seul Gambit repéré depuis des dizaines d'années, il risque bien d'être sacrifié afin de lutter contre les menaces de guerre civile entre les castes sur fond de surpopulation et de raréfaction des ressources.
Ce premier album est prometteur. L'univers et l'argument sont intéressants. En revanche, les tomes suivants que je vais aussi chroniquer m'ont malheureusement déçus. 



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dimanche 11 septembre 2011

Turk & de Groot, On a marché sur le génie !

Léonard, tome 27: On a marché sur le génie de Bob De Groot

J'aime beaucoup la série Léonard de Turk et de Groot, toutes ces inventions anticipées, les relations conflictuelles entre Léonard et son disciple Basile, l'humour et les jeux de mots.
Dans le 27ème album, Léonard et son disciple s'envolent pour la Lune. Nulle limite au génie de Léonard, surtout pas la stratosphère.
Léonard n'a pourtant pas inventé la fusée spatiale, c'est Basile qui l'a fait dans le second album! Hommage à Hergé (la fusée est peinte en blanc et rouge - malgré les réticences du disciple qui trouve cela de mauvais goût - avec les célèbres carreaux d'Objectif Lune et le titre le dit assez), l'album nous montre donc les deux premiers conquérants de la Lune. La faible pesanteur est le prétexte de quelques gags. Comme dans On a marché sur la Lune, nos deux héros découvrent une grotte mais pas d'eau : Basile ment à Léonard en l'affirmant car en fait les stalactites donnent du champagne!
Après avoir pris quelques échantillons, ils repartent. Juste avant le départ Basile voit des cailloux qu'il aimerait ramasser mais pour Léonard cela n'a pas d'intérêt car il n'y a pas de vie sur la Lune. Dommage car les petits cailloux sont justement des Sélénites qui ont une vie minérale et non organique!


Pour en savoir plus:

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jeudi 8 septembre 2011

Mollie Bowen, Evasion à Zarino

Sur Zarino, on a tout et on s'ennuie surtout quand on est un couple d'enfants curieux. Tout est à disposition... sauf la possibilité d'être surpris. Alors la découverte d'une fusée dirigée par un vieil homme est la promesse d'une grande aventure:


La planète Zarino est pourtant jolie:


Mais que voulez-vous, les enfants veulent de l'action, du rêve, de l'aventure! Les voilà donc partis à bord du vaisseau rouge en route vers l'inconnu!


Oui, on peut faire des loopings dans l'espace! (mais à défaut de pesanteur est-ce aussi amusant?)

Un petit tour dans l'espace et tout le monde est content!


Bien sûr le scénario de Mollie Bowen pour ce second récit du Livre d'or des récits d'aventures est assez simpliste mais les illustrations de Gerald Wood me plaisent assez.


Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

mardi 6 septembre 2011

A.E. Van Vogt, Un saint dans la galaxie

Faut-il présenter AE van Vogt, auteur du cycle des A, A la poursuite des Slans et autres classiques de la SF?
Alors que nombre des auteurs des années 1950  se basaient sur des théories scientifiques plus ou moins fumeuses d'ailleurs, Van Vogt puise dans la sémantique et s'oriente vers le surhomme (ce qui lui fut reproché).
"Un saint dans la galaxie" témoigne de cette double approche. 
Des colons doivent s'installer sur une planète où nulle trace de vie n'a été décelée alors qu'une première colonie terrienne a été détruite.
Ils font appel à Mark Rogan a qui l'on prête la possibilité de se déplacer dans l'espace sans vaisseau et qui assurerait une descendance éprise de compréhension de l'altérité au gré de ses voyages.
Hanley, le chef des colons, doit composer avec lui. 
Sur la planète il y a bien une vie intelligente constituée d'un réseau dense qui réunit minéraux et végétaux. Aux Terriens de prouver qu'ils peuvent vivre en harmonie avec cette intelligence extraterrestre radicalement différente sous peine d'être exterminés.
Mark Rogan les accompagne dans cette recherche de l'harmonie inter-espèce (on y sent l'annonce du film Avatar tout de même) non sans féconder la femme d'Hanley pour que la prochaine génération de colons puisse comprendre cette forme de vie particulière.


Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei.

lundi 5 septembre 2011

Ray Bradbury, Lazare, approchez

Il est parfois bon de se replonger dans l'oeuvre des auteurs de l'âge d'or américain même si c'est par des chemins de traverse avec cette nouvelle de Ray Bradbury éditée une seule fois en France: "Lazare approchez".

Brandon et Logan s'occupent d'un vaisseau-morgue chargé de récupérer les corps des combattants de la guerre entre la Terre et Mars qui flottent dans le vide spatial. Brandon cherche son fils et c'est le manque de courage qui l'a conduit à bord de l'astronef. Logan cherche la richesse et c'est le lucre qui le motive.
Quand ils découvrent le corps parfaitement conservé d'un savant du 51e cercle, leurs avis sont partagés: Brandon veut le conduire sur Terre pour que les connaissances du 51e cercle servent à vaincre les Martiens, Logan veut d'abord négocier avec les différentes parties pour en tirer un gain maximal.

Guerre interplanétaire certes mais sous un angle particulier, celui des croque-morts. Lutte psychologique (et physique!) entre deux hommes aux motivations radicalement différentes dans le huis-clos d'un vaisseau spatial.  

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dimanche 4 septembre 2011

Cenci & Robberecht, Esprits de l'espace

Troisième volet de la série Deep Maurice et Gologan, Esprits de l'espace nous montre les "éboueurs" de l'espace envoyés désosser de vieux satellites quelque part du côté de Pluton.
Deep Maurice est un robot très perfectionné qui a eu accès à un appartement (et qui étonne la femme de ménage car il n'y a ni toilettes ni salle de bains) et Gologan une charmante Terrienne.

Dans l'espace Deep Maurice et Gologan découvrent un complot dont des esprits venus d'une lointaine galaxie sont les complices involontaires. Ces esprits n'ont qu'une confiance limitée dans les humains et veulent déjouer le stratagème du prince Karax (un esprit allié à des humains peu scrupuleux) pour envahir la Terre.
Le tout se dénoue dans la station de Raz (vaste station spatiale du côté de la Lune) qui menace la Terre si elle ne se soumet pas. Esprits, robot et humaine s'allient pour mettre à mal le plan machiavélique de Raz...


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Capitaine Flam (5): Raid sur Alcor

Au début des années 1980, la flamme du Capitaine battait son plein (ou avait le vent en poupe - ou toute autre expression figée à votre gré).
Sur un texte de JC Duvernois, on peut ainsi suivre le Capitaine Flam dans un album pour la jeunesse (ce n'est pas une BD) assistant le savant Magnus venu avec ses amis demander secours devant la menace des Corbos qui ont des velléités sur toute la galaxie.
On trouve ainsi une espèce de morceau de planète volante, une bataille (qui fait rage) dans l'espace, un emprisonnement de l'équipage du Cyberlabe sur la planète Alcor, des robots téléguidés dans la jungle qui couvre Alcor, des monstres préhistoriques, des pistolets laser, et la fuite éperdue de nos amis qui se retrouvent sains et saufs dans leur vaisseau sans avoir réellement mis hors d'état de nuire Corbo.



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samedi 3 septembre 2011

Philip K. Dick, L'heure du wub

Couverture

En 1952, Philip K. Dick publiait "L'heure du wub" dans Planet Stories (pulp consacré essentiellement au planet opera): sa première nouvelle éditée.

L'équipage d'un navire interplanétaire a capturé un wub, animal ayant nombre de traits communs avec le porc terrestre sauf que celui-ci est télépathe et engage la conversation avec le capitaine. Ce dernier, glouton, voit surtout le repas de viande que le wub va pouvoir fournir, comprenant mal la discussion littéraire que le wub mène. Tout le monde ne cède pourtant pas à la gourmandise car il faut se méfier d'un animal parlant... et quand le capitaine après avoir ingurgité ses morceaux de wub commence à parler comme lui, on se dit que la prudence est bonne conseillère.

Nouvelle humoristique à chute, assez éloignée de l'image que l'on a de l'oeuvre de Philip K. Dick," L'heure du wub" n'est sans doute pas le meilleur de ses récits mais elle fait sourire et on y sent poindre certains des thèmes dickiens récurrents.

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vendredi 2 septembre 2011

Capitaine Flam (4): Les rebelles

Dans cette nouvelle aventure du Capitaine Flam, nos futuremen (pour reprendre la dénomination originale des pulps américains) sont confrontés à un prince attaqué par des méchants aux frontières du système solaire (mais il est aussi question de la Lune qui ne doit pas être celle de la Terre au risque de remettre en cause les connaissances communément admises sur le système solaire).
L'histoire est simple et ressemble beaucoup à l'un des space/planet opera classique que tout le monde reconnaîtra (réponses en commentaire, vous avez une heure :-) ).
Le prince Brian de Mango doit épouser la princesse Dalida de Vultan (Mango et Vultan étant des planètes voisines). Ils se heurtent au prince Bodo qui voit d'un mauvais oeil ce mariage. Trahison, rebondissements, bagarres sur les planètes, lutte contre la tyrannie sont au menu de cet épisode.
C'est l'occasion pour le lecteur de découvrir les intrigues sur les deux planètes et de voir le Capitaine Flam triompher une nouvelle fois avec en prime un mariage entre les deux amoureux.


Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei.



Jean-Pierre Vernay, "20.000 lieues dans l'espace"


Couverture

En 2005, pour le centième anniversaire de la mort de Jules Verne, Mnémos publia l'anthologie, dirigée par Richard Comballot et Johan Heliot, La Machine à remonter les rêves. Les enfants de Jules Verne.

Dans le recueil on peut lire la nouvelle de Jean-Pierre Vernay "20.000 lieues dans l'espace".
Le navire est remplacé par une station de la fédération des 25 située au point de Lagrange et qui a pour nom Avenir.
Pourtant si seule la fédération maîtrise officiellement le voyage dans l'espace, les membres de l'équipage doivent bien constater un dysfonctionnement et le vol d'une quantité de carburant non négligeable.
Des mesures sont prises mais un an plus tard, rebelote lors d'un bal qui a lieu dans la station et là c'est un véritable abordage. 
Il y a du Nemo là-dessous...
Nemo a aménagé dans un astéroïde une base secrète et est déjà parti sur Mars. Il cherche en fait ressources et hommes courageux pour l'accompagner dans sa conquête de l'univers!

Belle transposition de la mer vers l'espace!


Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei.