lundi 29 août 2011

Capitaine Flam (3): Les plantes mortelles d'Acrylia

L'équipe du Capitaine Flam s'apprête à rentrer sur Terra pour y passer des vacances méritées quand il reçoit un appel à l'aide de la part de Linda Morlan de la police des planètes. Les vacances au bord de la mer terrienne tombe à l'eau (un comble non?) et nos amis rejoignent le système Havas (et là on a envie de faire des jeux de mots sur "Havas voyages" mais on se retient).
Trois planètes principales dans le système Havas: 
- Darros: boum, explosée, n'a pu.
- Zabros: couverte de plantes étranges, elle finit par exploser sous la pression végétale
reste Acrylia sur laquelle les Acryliens, peuple pacifique, sont en mauvaise posture. Un super-méchant  (Gorga, chef des Troxaniens) veut en effet conquérir l'univers. Il ne sait pas à qui il a affaire. Mal lui en prend. Et même si dans un premier temps, le Capitaine Flam et ses amis doivent jouer la comédie de la soumission, ils finissent par utiliser la force des plantes de Gorga pour mettre un terme à ses ambitions.


De loin le meilleur épisode du recueil, "Les plantes mortelles d'Acrylia" utilise le thème de la terreur végétale. Sur le thème "les plantes ne sont pas nos amies", je recommande la lecture du billet que le blog Sur l'autre face du Monde a consacré à l'horticulture conjecturale.



Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei.

dimanche 28 août 2011

Capitaine Flam (2): La Tribu des monstres

J'ai retrouvé un recueil de BD avec le Capitaine Flam. Il est en mauvais état, un sagouin a griffonné dessus mais ça reste lisible.
Trois histoires au sommaire. La première, objet de ce billet, a pour titre "la tribu des monstres".

Alors que le Capitaine Flam et son équipage s'amusent sur la planète Luxor, un étrange objet atterrit sur une plage où Flam et Johann admirent le ciel. La sphère contient une sorte d'énorme diamant (qui n'est pas un véritable diamant). Des bandits tentent de dérober l'objet (eux croient qu'il s'agit d'un diamanr) mais ils sont mis en échec par nos valeureux héros.
Le "diamant" contient en fait un appel à l'aide de la part d'une planète éloignée. Capitaine Flam accourt. Il doit en route éviter à nouveau la bande de malfrats. 
Sur la planète Kubrax, au-delà d'un trou noir que doit franchir le vaisseau du Capitaine Flam (vaisseau appelé "Comet" ici), des aventuriers ont pris le pouvoir aidés par le fait que les indigènes sont de purs esprtis pouvant prendre une forme mais ne pouvant combattre.
Le Capitaine Flam délivre la planète de ses méchants envahisseurs qui seront lourdement condamnés par la police spatiale.

Episode particulièrement confus, "La Tribu des monstres" permet tout de même de visiter deux planètes, de traverser un trou noir et de voir une fois encore le Capitaine Flam faire triompher le bien.
Ca n'a que l'intérêt de la nostalgie à mon sens.

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei.

samedi 27 août 2011

Tessa Agent Galactique, Tome 5 - Où il y a de la gemme...

Dans Sidéral Killer (Tessa tome 1), Tessa recevait un bracelet contenant une gemme. Cette gemme n'est pas une arme mais un moyen de se sortir des pires situations. Chaque Agent Intergalactique (AI) reçoit sa propre gemme (il n'y en a que 42 dans tout l'univers) qui accueille un micro-univers.
A la fin des Cosmolympiades, Tessa s'est retrouvée propulsée en compagnie de  Swidzernaïvkouthoélvètlaminox, son précepteur, un consul et tout un peuple dans sa gemme. 

Les auteurs poursuivent l'exploration de l'univers des AI et nous (re-)présentent Nitaar qui est le
premier personnage de la série parallèle 42 Agents galactiques menée par Louis seul au dessin et au scénario.


La présentation de l'éditeur:


« Les Gemmes ?... Elles constituent des micros univers où sont enfermés pour l’éternité́, les plus redoutables renégats et autres psychopathes sidéraux. Le problème, c’est que Tessa la plus novice des prestigieux Agents Intergalactiques, en voulant neutraliser le terrifiant Mordarkeur à la fin de Cosmolympiades (T.4), a réussi à s’y enfermer elle-même ! De plus, elle a entraîné à sa suite son mentor Swidzernaïv, ainsi qu’un illustre consul et tout le peuple des Pi-Youx ! L’enfer est un terme bien léger pour décrire ce qui les attend.... Heureusement, ils trouveront appui auprès de Nitaar, une ancienne A.I. tombée en disgrâce il y a une éternité ! Mais cela sera-t-il suffisant pour vaincre l’apocalyptique Mordarkeur ? Rien n’est moins sûr...»


Dans les séries et sous série, je me suis un peu perdu, d'autant plus que je n'ai pas tout lu dans l'ordre. Finalement officiellement Nitaar apparaît entre les albums 3 et 4 et ce cinquième épisode revient sur le personnage. Tessa (avec Nitaar) va explorer un nouvel univers qui m'a fait penser à un épisode du Capitaine Flam dans lequel le Cyberlabe voyage à travers une galaxie enfermée dans un boule (il y a aussi la même idée dans Men in Black). Bel univers donc que cette série qui se clôt (provisoirement) avec cet épisode.


Dans la veine, il existe quatre (bientôt cinq) albums de la série 42 agents intergalactiques. Je n'ai pour l'instant chroniqué que Nitaar  



Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei

vendredi 26 août 2011

Antoine, Le Président sur la Lune

Tout le monde sans doute connaît le chanteur Antoine ( de son vrai nom Pierre Antoine Muraccioli) soit pour ses chansons, soit pour ses voyages, soit pour ses publicités pour un opticien. On lui doit aussi une oeuvre relevant des littératures de l'imaginaire (eh oui!) (une autre est signalée sur Noosfere mais je ne suis pas certain de la paternité, à confirmer donc): Le Président sur la Lune.
Publié par Hatier dans la collection "Etoile" en 1970, le récit est imagé par Philippe Lorin.

Celui que ses copains appellent le président découvre un soir une fusée dans son jardin. Précédé par son chien et son chat, il pénètre dans l'engin. La porte se ferme automatiquement et les voilà partis à leur corps défendant vers la Lune. en chemin, ils croisent des satellites (comme Spoutnik,...), une fusée de l'Union soviétique pour finalement atterrir alunir.
C'est l'émerveillement devant la beauté du paysage mais bien vite se pose le problème de la surive. Chien et chat s'amusent, courent, bondissent... disparaissent. Le président consulte sa réserve d'oxygène: 2 heures à peine. Il part à la recherche de ses animaux pour découvrir deux Luniens! En fait ce sont des astronautes américains qui lui proposent de le ramener sur Terre...


Objet curieux que cet ouvrage avec les belles illustrations de Philippe Lorin et cette incursion (unique?) d'Antoine dans le domaine du Space opera (de proximité) alors qu'on lui connaît plutôt des envies de navigation maritime.


Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

(désolé pour le'image tronquée mais le livre est un peu trop grand pour être scanné en totalité)

jeudi 25 août 2011

Emile Bravo, L'Imparfait du futur



Ca y est, on est capable de voyager à la vitesse de la lumière et les ordinateurs de l'Agence Spatiale Mondiale sont formels: Jules doit faire partie du premier voyage vers l'espace, pour atteindre les planètes autour d'Alpha du Centaure.
Il rencontre ses compagnons de voyage (qui forment une belle brochette de bizarres) et comprend mal pourquoi il a été sélectionné. Seule une jeune fille est à peu près normale (hormis le fait qu'elle soit l'enfant de grands savants et qu'elle connaisse tous les détails de la mission.
Après quatre ans passés dans un caisson, le Startorche parvient du côté d'Alpha du Centaure et Jules - qui a emmené son cochon d'Inde - apprend que ce ne se sont pas quelques semaines que va durer la mission mais huit ans (terrestres): la loi de la relativité.
Il pourra découvrir deux planètes: la jaune qui est peuplée d'adorables boules de poil qui se reproduisent avec n'importe quoi - y compris avec les cochons d'Inde - et envahissent le vaisseau. 
Heureusement, il découvrent une autre planète plus accueillante, très accueillante même avec des petits gris très amusants (les mêmes qui ont fait les ânes du côté de Roswell mais ils étaient jeunes) qui ont la particularité de ne pas connaître l'hypocrisie.
Il est temps de regagner la Terre (avec un peu d'avance), planète où ils ne sont plus vraiment attendus.
Près de huit ans ont passé sur Terre et les parents de Jules qui ont intenté un procès à l'Agence Spatiale Mondiale et obtenu gain de cause (rien ne leur avait été expliqué de la mission) sont devenus riches.
Entre-temps, l'équipage a appris que certains avaient été sélectionné non pas en fonction de leurs capacités mais du degré d'attirance possible avec un autre membre de l'équipe afin de coloniser les planètes découvertes en cas d'échec du retour.


Album amusant et qui peut être lu à plusieurs degrés. Certes il est affiché pour la jeunesse, il existe d'ailleurs une édition SuperMax aux éditions L'Ecole des Loisirs, mais on sourit souvent avec des répliques plus adultes.

Pour en savoir plus: le site (non officiel) d'Emile Bravo

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei 

mercredi 24 août 2011

Alan Mets, Docteur Mars

Docteur Mars
Tout le monde connaît l'histoire des trois petits cochons et du loup qui veut les dévorer


Cet album pour la jeunesse nous emmène sur une Terre où vivent cochons et loups. Le loup terrien aime toujours le cochon même en 2993 (soit 1000 ans après la publication du livre aux éditions L'Ecole des Loisirs). Le docteur Mars part pour la planète rouge afin d'échapper à l'appétit des  féroces canidés. Bien lui en prend car sur Mars vivent des loups verts (oui, nous sommes sur Mars, pas d'humanoïdes verts, mais des loups!) qui ont l'avantage incomparable du point de vue porcin d'être végétariens! Ce n'est pas tout, il y a aussi une flore sur Mars: l'arbre à jambons!

Grâce à sa découverte d'un moyen de subsistance pour les loups terriens qui ne met pas en péril la santé des cochons et qui permet aux loups d'épargner les cochons terrestres, la paix pourra s'instaurer entre les deux espèces.

Mais le jambon, ce n'est pas du cochon???? (ben je ne vais pas tout dévoiler non plus :°) )


Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei et du Défi martien de Guillaume.

lundi 22 août 2011

Eric Sodler, Raid sur Platon

En lisant le titre, on se dit qu'il y a une erreur: Platon? ce n'est pas plutôt Pluton? La quatrième de couverture nous détrompe rapidement: il s'agit bien de Platon, l'un des cirques lunaires. Eric Sodler nous emmène donc dans un space opera de proximité.
Couverture


Les Américains captent un message de détresse qui provient de... la Lune! Cela est assez extraordinaire car nul humain n'y a encore posé le pied et pire même les Etats-Unis s'apprêtent à y envoyer un homme: les voilà devancés!
Ce n'est pas par bonté d'âme que les responsables américains lancent vers l'astre de la nuit un jeune pilote de fusée destiné à alunir. La situation est compliquée: le Russe qui affirme être sur la Lune ne devrait pas y être (seul un voyage autour de la Lune était prévu), il ne devrait pas être seul (qu'est devenu l'équipage) et il se dit attaqué et en danger de mort.
Finalement le Russe et l'Américain sympathisent au-delà de leurs querelles idéologiques (qui sont plus celles de leurs gouvernants). Ils sont bel et bien menacés par ... du lichen! 
Sur la face cachée de la Lune, le lichen pousse, profitant des conditions atmosphériques. Lors du décours de la Lune, il s'étend à la face visible (mais sur les parties... non visibles) afin de se rétracter lors du croissant. Avec les humains, leur eau et leur carbone, le lichen risque de devenir très hostile. Seule l'entraide peut les sauver.
Roman divertissant, pas trop mal écrit (la collection recèle tout de même quelques pépites!), avec une idée qui pouvait être scientifiquement valable à l'époque, il offre un suspense bien mené sur fond de guerre froide.

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei.

(no logo, pb technique ?)

samedi 20 août 2011

Philippe Ebly, ... Et les Martiens invitèrent les hommes

Le moins qu'on puisse dire c'est que je n'ai pas été convaincu par ce sixième épisode des Conquérants de l'impossible... alors que La Vallée des cyclopes m'avait beaucoup plu.
... Et les Martiens invitèrent les hommes (1974) se déroule en grande partie sur la planète Mars où Serge, Xolotl et Thibaut sont emmenés par le professeur Lorenzo (déjà croisé dans L'Eclair qui effaçait tout), la doctoresse Montessi et Sandro (un "cyborg"). Ils y découvrent de gentils Martiens. Trop gentils. tellement gentils qu'ils ne veulent plus les laisser partir, annihilant une partie de leur volonté.
Tags : Philippe Ebly, ... et les Martiens invitèrent les hommes, Yvon Le Gall, Bibliothèque verte, littérature jeunesse, SF, science fiction, Hachette, planète Mars, Les conquérants de l'impossible, Thibaut, Serge, Xolotl, professeur Lorenzo, Sandro, doctoresse Montessi

Quelques idées sympathiques: l'hémochromine qui remplace l'hémoglobine et qui permet de ne pas avoir besoin de respirer et de ne pas être sensible au froid, le Crô, plante rendant telépathe, une soucoupe volante, des Martiens à fourrure qui se dédoublent pour se reproduire (mais ils n'ont alors plus que la moitié d'un cerveau).
Pourtant, même si l'action nous dévoile une Mars peuplée d'êtres intelligents, d'une flore abondante (de l'herbe rouge), une planète exotique, le livre ne m'a pas touché malgré sa poésie certaine. Publié en 1974, il est empreint d'une naïveté scientifique que j'apprécie dans l'anticipation ancienne mais qui ne me semble absolument pas crédible ici. Pas toujours facile d'abolir son incrédulité...




L'avis de Dominik Varlet (qui lui a bien aimé et qui livre un résumé de l'histoire)

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei, du challenge Club des Cinq des Livres de George et du Défi martien de Guillaume (j'espère n'avoir oublié personne ;-) )

Xavier Mauméjean, La Guerre spéciale

A Sèvres en décembre 2010 était présent Xavier Mauméjean. Je connaissais son livre La Guerre spéciale car le début avait été publié dans un numéro de Galaxies Science-Fiction.
J'ai pris mon temps pour entamer l'ouvrage mais je l'ai lu d'une traite. 
Dans un système lointain, anciennement colonisé par la Terre, l'armée gouverne. De jeunes gens sont recrutés sur différentes planètes pour entrer à l'Académie militaire. Paul, le natif d'une planète agricole, Bob le sportif et Meï la jeune fille venue d'une rude planète forment un trio. Paul et Meï sont les deux principaux protagonistes de cette histoire, dotés de pouvoirs psy qui pourraient bien changer la donne sur Stargyre. Pourtant, ils sont (Meï surtout) plus attachés à l'honneur et à l'ordre militaire qu'à l'Armée elle même dont certains membres tentent de les manipuler pour prendre une revanche sur la Terre.
Les pouvoirs psy, ce n'est pas ma tasse de thé. L'armée qui gouverne c'est celle d'Heinlein (cité d'ailleurs dans la dédicace. L'ensemble se lit vite et est clairement orienté pour le public jeunesse. Notons que l'univers présenté est riche, que les questions d'honneur, de fidélité, d'ordre et de justice ne sombrent pas rapidement dans le manichéisme.
Verdict: un bon space opera pour les jeunes adolescents, un moment divertissant pour les plus âgés mais je pense que j'ai raté des choses car j'avais trop de références en tête en lisant La Guerre spéciale.

L'avis de Bibliomanu


Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei


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vendredi 19 août 2011

Capitaine Flam, Robots guerriers de Pyras

Nous sommes sans doute beaucoup à nous souvenir du Capitaine Flam, du Cyberlabe et de ses autres occupnts: Johann, Mala, Crag, Ezna,...
Peut-être que certain-e-s ignorent qu'il s'agit d'une adaptation de romans et nouvelles parus en pulp et écrits par Edmond Hamilton (l'un des pères du Space opera moderne) à partir de 1940. Le Captaine Flam s'appelait alors Captain Future et était accompagné des Futuremen.
Toujours est-il que le dessin animé fut à son tour décliné sur divers supports (adaptations d'une adaptation) dont des bandes dessinées.
Robots guerriers de Pyras est l'une de ces adaptations BD. Personnellement, je n'aime pas du tout le dessin qui est trop "raide" et dont les décors manquent pour le moins de profondeur (sur certaines vignettes il n'y a qu'un fond monochrome) mais bon, le Capitaine Flam c'est une part de notre enfance!
Ici un tyran, celui de la planète Pyras, eut mettre à mal la paix que maintient le gouvernement des planètes fédérées. Pour cela il prépare la guerre à partir de sa planète et dans le même temps réussit à s'approprier l'aide d'Ezla devenu un temps chef de la flotte.
Au même moment le Capitaine Flam est sur Pyras pour déjouer les projets du tyran. Malgré sa citadelle invulnérable, le méchant doit s'incliner devant Flam et ses amis et Ezla recouvre la raison.
Quelques images:


On peut lire cette BD ICI et une visite au site du Capitaine Flam s'impose!


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Christian Lérouier, Les Rebelles de la soif

Couverture

Du cycle Jarvis écrit par Christian Lérouier, je ne connais que deux volumes (sur six): L'Envoyé du quatrième règne et Les Rebelles de la soif. L'ensemble du cycle est paru à l'origine dans la collection Bibliothèque Rouge chez Hachette (volumes 1 à 4, 1974 -1976) et dans la collection Voies libres chez Hachette aussi ( volumes 5 et 6, 1977-1978).

N'ayant pas relu L'Envoyé du quatrième règne récemment, je m'abstiendrai d'en parler.

Le roman Les Rebelles de la soif nous emmène sur une planète à première vue désertique mais sur laquelle sont repérées des cultures à la surprise générale. Débarquer sur cette planète c'est mettre en péril son équilibre fragile (toutes les ressemblances avec les réflexions écologiques des années 1970 sont évidemment tout sauf fortuites).

J'ai redécouvert l'écriture de Christian Lérouier avec parcourant le n° de Futurs contenant la nouvelle "Baroufle" de Michel Grimaud. Il est des livres (en fait beaucoup) qui traînent dans nos bibliothèques et qu'on ouvre par hasard, par rebond ou par dépit. Ici c'est un rebond (tiens une nouvelle de Lérouier, je dois avoir des juvéniles de lui) que je ne regrette pas. Parfois le propos est un peu appuyé mais cela est logique à la fois du fait du cadre de l'histoire et de l'époque de production. Les Rebelles de la soif m'a donné en tout cas envie de rassembler tout le cycle de Jarvis. Au boulot!

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei.

mardi 16 août 2011

Les hérissons nous devancent dans la conquête de l'espace!

Alors que le voyage vers Mars semble encore bien loin d'être réalisé par les humains, les hérissons atteignent déjà la planète rouge.
Point n'est besoin de fusée ou de matériel très compliqué: un élastique suffisamment tendu, deux barres pour maintenir l'élastique, quelques gadgets comme des réacteurs auxiliaires et c'est parti, vers l'infini et au-delà!
L'ordre de mission pour commencer:

Puis le départ vers l'espace:
On remarque que ce départ lieu vers l'intérieur de la Terre! Un astucieux procédé permet de lancer notre hérisson de l'espace et de la faire rebondir à une certaine profondeur ce qui décuple la vitesse. La NASA n'a qu'à bien se tenir!

Alors que le principe du voyage vers Mars via la Lune est controversé, notre hérisson n'a pas ce genre d'hésitation. La Lune n'est qu'une étape vite dépassée:




Mars n'est plus si loin et le voyage ne dure pas aussi longtemps que pour les humains. Vive la technologique hérissonienne!


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dimanche 14 août 2011

Philip K. Dick, "Souvenir"

Difficile d'expliquer le plaisir que je prends à lire du Philip K. Dick. De la SF intelligente, de la réalité dévoilée (mais est-ce bien réel?). Des nouvelles à chute souvent glaçantes.
Difficile aussi de résumer une nouvelle de Philip K. Dick car il y a des références, car elles font souvent référence, parce que dans le résumé on reste trop au niveau de l'histoire, de la narration et on passe sur le style, sur la profondeur de ces quelques pages lues et qui donnent pour résultat un Wouah! ça déchire mais nous laisse coi.

"Souvenir" est de ces nouvelles. Rééditée dernièrement dans le recueil du même nom, Souvenir nous entraîne dans un monde de l'uniformité où il ne fait pas bon être différent. Je ne sais plus dans quelle édition j'ai d'abord lu cette nouvelle. Au gré d'une attente, dans un Relay H, j'ai pris ce recueil et j'y ai retrouvé quelques nouvelles déjà lues et découvert d'autres.
"Souvenir" nous conduit sur une planète, sans doute la première abordée par l'homme, la première colonisée. Depuis, on ne compte plus les colonies terriennes. Toutes vivent au même rythme technologique. En effet, 300 ans après cette première installation, le Relais assure un même niveau technologique dans l'univers et permet l'abolition des guerres (que peut on espérer conquérir que l'on a déjà?). Sur la mythique planète de Williamson, le monde est tout autre: les humains ont reconstitué une civilisation féodale, un peu à l'image du Moyen Age. On travaille de ses mains, on rit, on ripaille, on guerroie. Surtout on refuse l'uniformité. Ce n'est pas tolérable pour les autorités, d'autant moins que les habitants ont bien reçu les messages et directives du Relais mais y sont restés sourds. Le bonheur n'est pas forcément dans le progrès technologique. Voilà un état de fait qui ne peut durer. Mais rapporter un "souvenir" de cette planète en sursis, c'est introduire le vers dans le fruit de la culture commune.

Couverture
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vendredi 12 août 2011

Michel Grimaud, L'Ile de l'Océan Nuit


Dans un monde étrange car situé entre société féodale et technicité, le jeune Mar, qui appartient à un clan de mineurs (caste représentant une sorte d'élite ouvrière) se voit déclassé pour cause de maladie professionnelle: comme d'autres mineurs il est atteint par l'« allerge ». Il doit donc partager la vie des « gratte-bois » sur l'Ile de l'Océan nuit (une station spatiale située entre la Lune et la Terre).
CouvertureLe coup est rude pour le clan qui vient de découvrir un incroyable filon minier sur la Lune mais qui est spolié par les autorités.
Mar se rend compte que tout ceci n'est que mensonge. Dans son itinéraire de dévoilement de la réalité, il est accompagné par un salarié du puissant trust qui domine le système solaire.
Toutes les ressources de la Terre ayant été épuisées, le trust s'est lancé dans l'exploitation de celles des autres corps célestes. Pour s'assurer d'une main d'oeuvre docile sur les différents satellites et planètes ont été mises en place des sociétés de type féodal. Chaque corps de métier fonctionne comme une corporation. Comme dans la société du Moyen-Age, les mineurs sont membres d'un des corps les plus estimés. Les Gratte-bois, des artisans travaillant le bois, sont méprisés par les mineurs et ils leur doivent respect. Pourant comme Mar s'en aperçoit les dignitaires du régime écrasent tout le monde sans distinction.
Il parvient à aller sur Terre et se rend compte que tout ceci n'est que mensonge. Les Terriens, pour beaucoup actionnaires du Trust, jouissent de conditions de vie autrement plus agréables. Il ne peut convaincre les Terriens de la situation injuste faite dans les colonies mais il obtient l'aide d'un génie utilisé par le Trust. La révolte et tout comme la solidarité entre les exploités sont en germe.
Mar revient sur la Lune avec un mot en tête: « grève ». (1)

Ce genre de roman a valu à Michel Grimaud ces quelques mots de Bernard Blanc qui était l'un des porte-drapeau de la SF politique: « Des aventures exotiques où Michel Grimaud glisse de belles envolées libertaires. Donnez ça à vos mioches: dans quelques années ils vous foutront des tannées. Bien fait pour vous. » (présentation de la nouvelle « Après moi la nuit » dans l'anthologie Que sont les fantômes devenus, éditions NéO, 1980, p. 143).
La collection L'Age des étoiles était décidément une collection de SF intelligente pour la jeunesse. 

(1) On retrouve cette aspiration à une forme ancienne de lutte sociale (car ce sont des anticipations) dans Le Temps des Gueux réédité récemment sous le titre Le Recruteur. L'enjeu politique pour le lecteur est transparent...

Pour en savoir plus: la critique de Michel Jeury parue dans Fictions en 1978 à lire sur Noosfere

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei
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jeudi 11 août 2011

Voleurs de mots, valeur des maux (à propos de plagiat)


La blogosphère littéraire est régulièrement secouée par de petites histoires comme toute "communauté" qui se respecte. 
En ce moment, c'est le plagiat qui fait débat.
Ca me donne l'occasion de faire un billet comme dirait Nicolas.

Un blogueur semble en effet avoir alimenté son blog avec des billets pompés de ci de là.
Bien sûr ce n'est pas bien. Il ne faut pas. jamais. Non. Sinon on fait comme Henri Troyat, Alain Minc et Patrick Poivre d'Arvor sans compter d'autres écrivains qui ont été cités sans forcément être condamnés du reste.
On ne compte plus les billets. Ah si, on va compter:

(mon google chéri me dit que Lady Gaga aussi est accusée de plagiait. Comme quoi...)

Et surtout une somme impressionnante de commentaires. 

Tou(te)s sont effaré(e)s. Certain(e)s font un peu d'humour (je suis dans le lot). Condamnation généralisée tout de même (euh, oui moi aussi j'ai dit: PABIEN). Ca tourne parfois au lynchage. On est trahi tout ça. Ben oui on n'est jamais trahi que par les siens. (Personne ne se pose vraiment la question du pourquoi. C'est pourtant plus un symptôme qu'une cause).

Et allons-y de nos commentaires (il s'agit d'un NOS de majesté comme il se doit).

Je suis attaché au droit d'auteur pour des raisons que certains lecteurs connaissent. Je cite mes sources, je mets souvent (pas toujours) les références des images. Je ne pompe pas les billets des autres. Pourtant j'ai des tas de blogs
Les écrivains protègent leurs oeuvres. Problème: tout le monde est devenu "écrivant" avec la vie 2.0. Pour ma part mes écrits ne me font pas manger. J'y mets mon coeur et mon intelligence (rayez la mention inutile). Je me creuse les méninges. Je travaille quoi.
Pourquoi donc ces condamnations rapides? C'est une bonne question.
On n'aime pas les voleurs c'est tout. Non c'est un peu court. Pourquoi s'approprier ce que d'autres ont écrit?
Vieille pratique: "Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la première, qui d'ailleurs est inconnue." Jean Giraudoux, Siegfried et le Limousin (citation extraite du site Evene)

Mais là, nous sommes au niveau du blogage. Le blogueur est-il un auteur? Sans conteste au regard de la loi. Propriété intellectuelle donc. Oui mais blogage. Donc fun et tout ça. Enfin c'est comme cela que je le vois (j'écris mieux que cela dans la vie 0.0).
George a eu raison de dire: Attention plagiat. Le blog incriminé est fermé. Affaire classée. Point barre.


La question n'est pas là. Elle est plutôt: pourquoi plagier? et ce n'est pas nouveau, regardez un peu ce billet.

J'ai quelques explications à avancer et je sens que ça ne va pas me ramener que des ami(e)s. Tant pis. De toute manière, je ne suis guère inséré dans la blogosphère littéraire (rien à perdre au Wikio, et je reste pour l'éternité - éternité selon Google, ce qui n'est pas gagné - number one au Blogonet Culture). Ah si chez les amateurs de littérature de l'imaginaire. Mais ce n'est pas pareil. On est peu. Et puis ce que je lis, tout le monde s'en contrefout. Imaginez: la nouvelle "Baroufle" de Michel Grimaud publiée en 1978 dans le magazine Futurs. Michel Grimaud on peut connaître (je vous conseille d'ailleurs de lire les oeuvres de cet auteur doublement disparu récemment). Mais "Baroufle" + "Futurs" (le n°4)= beaucoup d'inconnues non? Ou bien Louis Desnoyers, Les Aventures de Robert-Robert. Ou La Résurrection du Docteur Valbel. Ou Les Aventures du Capitaine Antarès par Maurice Limat.
Je digresse (mais les liens, c'est bon pour le Wikio :oD ).

Reprenons. On est poussé au plagiat selon moi. Pourquoi? Parce que les blogolittéraires veulent briller dans les salons pardon challenges. Veulent parler du dernier livre dont tout le monde parle (ce que, vous en conviendrez, n'a aucun intérêt puisque... tout le monde en parle). Veulent participer à des tas de lectures communes. Veulent proposer des tas de swaps. Et comment, tu n'as pas lu douze livres pour le défi des Mille pages?
 Et puis on a que 24 heures dans une journée. Et on rame. Et on veut faire comme les autres. Et ce n'est juste pas possible. 
Je lis beaucoup pour ma part. Gromovar m'a dit des choses là-dessus. Je ne chronique pas tout. Parce que des fois je n'ai pas envie. Et d'autres fois, j'ai mieux à faire. Et je chronique rarement les nouveautés. C'est un tort pour ce dernier point car chroniquer les nouveautés ça rapporte du trafic. Oui je sais. J'ai même eu un blog sur le blogage à un moment (euh oui, serial blogueur disait See Mee). Ca ne sert à rien. C'est du loisir. Ca détend comme la pêche à la ligne, la bière au comptoir, le vin dans la cave, le foot,...
Finalement tout le monde condamne en coeur le plagiaire présumé (euh oui, sans condamnation par la justice, on est présumé innocent même si les preuves sont accablantes). Personne ne se remet en cause.
Trop de challenges (combien en ce moment? 120 peut-être). Trop de pression (quoi tu n'as pas écrit ton 127e billet de l'année alors qu'on est déjà en août? - Quoi tu n'as pas lu le dernier Musso, tout le monde en parle). Trop de tentations ( - Quoi tu ne connais pas Yoko Ogawa?). Trop de statistiques (t'as vu le nombre de visites sur mon blog?).
Finalement personne ne donne les bonnes raisons car on est tous responsables et l'on glorifie les serial-lecteurs/lectrices car ils sont à l'image de la société de la performance, flattant le narcissisme, voulant être efficaces (vois comme je t'abats des livres moi! j'ai même un widget qui montre l'avancée, pardon la trouée dans ma PAL) à totu prix. Eh ben parfois, le prix c'est la triche. Je me demande combien on déjà flancher sans le dire. Moi, je l'ai dit: 1/ je ne lis pas tout ce que je chronique car je suis plus du côté de la recension que de la critique (par exemple sur Les Peuples du Soleil) 2/ je me contente parfois de simples présentations de l'éditeur parce que le travail de critique, je le fais dans la vraie vie 3/ je ne chronique pas tout ce que je lis parce que je me garde mes jardins secrets.


Et ça va finir par tourner à la blogwar si ça continue....

Sinon, que faire en cas de plagiait caractérisé?

Déposons plainte:

Imaginons que l'on dépose plainte. 
- Bonjour, je viens déposer plainte pour contrefaçon, plagiat, imitation servile 
- Bien sûr, Monsieur. Des Chinois sans doute?
- Euh non. C'est Homer!
- Homer, comme les Simpson?
- Euh, oui c'est ça... (sentiment de solitude d'un coup)
- Ah!?! Alcooltest peut-être non?
- Euh non. Laissez, c'est rien...

Evidemment Captain Haka, CC, Falconhill, Olympe, Le Monolecte ou Polluxe, ça ne le fait pas non plus... Ah, y'a bien Gaël... mais comment expliquer que non "de Tout de Rien, surtout de rien d'ailleurs" n'est pas dans le bottin mondain? (et puis attaquer un écureuil...)...

Contacter le blog incriminé. Signaler ce que dit la loi. Contacter l'hébergeur en cas de besoin.

Sinon lisons des livres!
Je conseille Du Plagiat de Hélène Maurel- Indart (voir le site de l'auteur) et Le Plagiat par anticipation de Pierre Bayard (voir la présentation sur le site des Editions de Minuit)!

"Plagiat. Coïncidence littéraire composée d'une primauté remise en doute et d'une honorable postériorité." Ambrose Bierce (citation extraite du site Evene)


(à part ça, je suis sûr que vous n'avez pas cliqué sur tous les liens de ce billet :D)


(le titre de ce billet m'a été inspiré dans sa première partie par cela)


mercredi 10 août 2011

Michel Grimaud, "Baroufle"

La publication de la nouvelle "Baroufle" marque une étape dans la carrière littéraire de Michel Grimaud. Jusqu'en 1978, l'auteur a surtout publié pour la jeunesse, hormis la nouvelle "Rêve de sable" (dans Science-Fiction magazine n°7, 1977). Futurs semble avoir une certaine audience (je ne sais pas, j'étais trop jeune à l'époque mais le rédactionnel et les publicités insérées le laisse entendre), au-delà de celle des magazines spécialisés SF, Futurs se veut plus grand public.

Dans une colonie lointaine, sur la ceinture d'astéroïdes, vivent des humbles, de petites gens de l'espace. La vie n'est pas facile, il faut sans cesse compter les jetons. Ce sont des pionniers et ont la fierté de la classe ouvrière (un peu comme les mineurs du Nord à une certaine époque). Chaque année se tient le grand "barouf", une sorte de loterie dont les lots peuvent améliorer le quotidien. Dans les blocs résidentiels, c'est l’effervescence. Pourtant, il n'y a aura qu'un gagnant pour le Gromur jovien (dont l'abattage procurera de la viande pour quelques jours!).

La nouvelle est surtout l'occasion de nous montrer une galerie familiale intéressante et de prendre le parti des basses classes de l'espace. Pourtant, pas de misérabilisme: la famille, même si la vie est difficile, garde sa bonne humeur. La nouvelle n'est pas exempte de défauts à mon goût: il semble que Michel Grimaud hésite entre ses inspirations au récit juvénile et des aspirations plus adultes (notamment sur la sensualité de Rég, la jeune fille de la famille), parfois cela détonne dans un texte où la richesse lexicale est forte. 
Retenons enfin le style travaillé de Michel Grimaud et l'atmosphère rendue par le texte de ce bloc résidentiel R3 qui font ces petits bonheurs de lecture.

Le traitement narratif de ces forçats de l'espace se retrouve dans plusieurs textes de Michel Grimaud comme L'Ile sur l'Océan nuit et, dans une certaine mesure Le Temps des gueux (réédité sous le titre Le Recruteur). Cela ne fait pas de mal de rappeler que la colonisation de l'espace ne pourra se faire sans une multitude de petites mains qui seront aussi vite oubliées qu'exploitées...



Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei

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mardi 9 août 2011

Les défenseurs interplanétaires (4): Le diamant vivant

Quatrième et dernier épisode des aventures des défenseurs interplanétaires, "Le Diamant vivant" est tout à fait nullllllissimmmmme. Autant l'épisode Les Fourmis de Mars reposait sur une idée amusante, autant là il n'y a ni scénario intéressant ni idée intrigante ou originale. 
Sur leur planète Amzot, les défenseurs interplanétaires (dont on aura compris que dans cette série ils ne quittent JAMAIS leur planète d'origine, un comble quand on se dit "interplanétaires"), découvrent par hasard un monstre de rocher tout de diamant constitué fort hostile et belliqueux (malgré les bons sentiments des défenseurs interplanétaires qui ne quittent pas leur planète). Evidemment latter un diamant brut, c'est difficile. Ca bastonne un peu mais c'est mal parti. Heureux hasard, les défenseurs constatent que le diamant réfléchit la lumière (sont futés ces défenseurs!). Dans une caverne, Zok (une sorte de dragon, voir le résumé des épisodes précédents) envoie ses terribles rayons qui, multipliés par les "échos lumineux" de la caverne, finissent par faire exploser le diamant vivant.
Et voilà nos héros fêtant leur victoire sur un terrain de camping improvisé parsemé de diamants!
Le seul morceau d'anthologie à conserver est le texte de la quatrième vignette: "A une vitesse presque égale à celle de la lumière, les rayons laser visuels de Zok désintègrent les roches du fond"!

Les autres épisodes de cette tout à fait évitable série:

Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei

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vendredi 5 août 2011

Les défenseurs interplanétaires (3): Les fourmis de Mars

Si les épisodes 1 et 2 des Défenseurs planétaires étaient franchement nuls, celui-ci repose sur une idée amusante. Nous sommes toujours sur la planète  Amzot et nos héros habituels voient un vaisseau se diriger au loin dans une chaîne montagneuse.
Ils décident d'aller voir de quoi il retourne.
C'est la stupéfaction: les montagnes sont comme grignotées de l'intérieur. L'occupant de la soucoupe, un Martien, apprend aux habitants qu'il utilise les ressources minérales d'Amzot pour préparer une guerre qui rendra la Planète Rouge maîtresse de l'univers. Pour l'extraction des minerais, les Martiens utilisent des fourmis géantes qui se nourrissent de l'intérieur de la montagne (elles creusent des galeries) puis digèrent leurs aliments et produisent ainsi un minerai essentiel pour l'armement martien.
La lutte est difficile contre cet adversaire martial mais, bien sûr, les défenseurs interplanétaires triomphent.

Ce billet est publié dans le cadre challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei et pour le Défi martien de Guillaume.


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lundi 1 août 2011

Michel Grimaud, Le Paradis des autres

Une petite lecture hier d'un roman pour la jeunesse fort généreux de Michel Grimaud intitulé Le Paradis des autres. Paru pour la première fois en 1973 sous le titre La Terre des autres, il prend son nouveau titre dès la seconde édition.
Une petite histoire sur le banal destin de l'émigré basané, entre marchands de sommeil, exploitation et rejet dans les années 1970-1980. Mais est-ce que cela a vraiment changé?