
Premier dimanche sans le rébus du Coucou Je n'étais pas d'une fidélité absolue mais très souvent le dimanche, je commençais ma petite revue des blogs par le rébus. On s'y casse la tête, on s'y amuse et parfois on trouve. Il y a des pros du rébus. Ce n'est pas mon cas et Le Coucou m'a déjà écrit en aparté que je devais le faire exprès. Je cherche des détails inutiles alors que le résultat est là sous mes yeux. Mais bon je suis assez content d'en avoir trouvé quelques uns.
Hier, j'ai lu L'Ile sur l'Océan Nuit de Michel Grimaud. Une histoire de science-fiction où l'on se fiche un peu du réalisme pseudo-scientifique. Une histoire humaine. Une histoire dans laquelle une entreprise ment au système solaire entier au profit d'actionnaires. Une histoire dans laquelle le bien ne triomphe pas à la fin mais où sont jetés les germes de la révolte contre un système injuste, oppressant, et tout entier voué à l'argent.
La conclusion du livre m'a fait pensé à ce vers célèbre de L'Internationale: "Producteurs, sauvons-nous nous mêmes!" et à la chanson La révolte de Sébastien Faure (1886) dont suivent les paroles et une interprétation par les 4 barbus.
Nous sommes les persécutésDe tous les temps et de toutes les racesToujours nous fumes exploitésPar les tyrans et les rapacesMais nous ne voulons plus fléchirSous le joug qui courba nos pèresCar nous voulons nous affranchirDe ceux qui causent nos misères REFRAIN Église, Parlement, Capitalisme, État, MagistraturePatrons et Gouvernants, Libérons-nous de cette pourriturePressant est notre appel, Donnons l'assaut au monde autoritaireEt d'un coeur fraternel Nous réaliserons l'idéal libertaire Ouvrier ou bien paysanTravailleur de la terre ou de l'usineNous sommes dès nos jeunes ansRéduits aux labeurs qui nous minentD'un bout du monde à l'autre boutC'est nous qui créons l'abondanceC'est nous tous qui produisons toutEt nous vivons dans l'indigence REFRAIN L'État nous écrase d'impôtsIl faut payer ses juges, sa flicailleEt si nous protestons trop hautAu nom de l'ordre on nous mitrailleLes maîtres ont changé cent foisC'est le jeu de la politiqueQuels que soient ceux qui font les loisC'est bien toujours la même clique REFRAIN Pour défendre les intérêtsDes flibustiers de la grande industrieOn nous ordonne d'être prêtsÁ mourir pour notre patrieNous ne possédons rien de rienNous avons horreur de la guerreVoleurs, défendez votre bienCe n'est pas à nous de le faire REFRAIN et FIN 
