Valérian et Laureline, belle série née en 1967 sous les crayons de Jean-Claude Mézières (dessin) et Pierre Christin (scénario) , compte 21 titres.
Pour de nombreux lecteurs des années 1970, ce fut la première bande dessinée de science-fiction clairement orienté vers le space opera. Il faut dire qu'avant, dans le domaine français, le Space opera avait peu été traité: citons par exemple Les Pionniers de l'espérance de Raymond Poïvet et Roger Lecureux ou Barbarella de Jean-Claude Forest.
Le quatrième album, Bienvenue sur Alflolol, a été publié en 1972. Il s'agit de l'une des premières bande dessinée traitant de problèmes écologiques. Elle pose aussi la question du statut des peuples indigènes.
Sur la planète Technorog, de laquelle semble avoir disparu toute trace de civilisation depuis des millénaires, les Terriens se sont installés pour exploiter les ressources. Technorog est un lieu fort important car on y trouve des minerais rares nécessaire pour la construction des vaisseaux spatiaux. Lieu de production agricole, industrielle, de mines essentiel à l'empire galactique. Pourtant, les habitants de la planète, partis en voyage quelques milliers d'années auparavant, reviennent sur la planète qu'ils nomment Alflolol. Valérian ne peut que rappeler au gouverneur les exigence du code galactique qui contraint à laisser les peuples indigènes vivre selon leurs traditions sur leur planète. Deux logiques s'opposent: la loi galactique et celle du profit. Le gouverneur tente bien de les mettre au travail mais les catastrophes s'enchaînent... Valérian, fidèle à lui même, accepte avec philosophie la situation tandis que Laureline soutient les revendications indigènes. Finalement tout s'arrange pour le meilleur et pour le … rire.
Si l'ensemble est peut-être un peu trop manichéen, la BD est plaisante et a finalement peu vieillie car les problèmes (écologie, place des peuples autochtones face à l'exploitation des ressources) restent d'actualité.
Ce billet est publié dans le cadre du challenge Summer Star Wars lancé par Lhisbei
Très belle initiative que ce billet sur Valérien, la première BD SF que j'ai pu lire, je peux même dire que j'ai grandi avec, BD à découvrir ou à redécouvrir. Merci Ferocias
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette série. La nostalgie des lectures enfantines en bibliothèque de quartier sans doute...
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