dimanche 31 juillet 2011

Dimanche sans rébus. Une lecture et Un peu de musique.

Couverture

Premier dimanche sans le rébus du Coucou Je n'étais pas d'une fidélité absolue mais très souvent le dimanche, je commençais ma petite revue des blogs par le rébus. On s'y casse la tête, on s'y amuse et parfois on trouve. Il y a des pros du rébus. Ce n'est pas mon cas et Le Coucou m'a déjà écrit en aparté que je devais le faire exprès. Je cherche des détails inutiles alors que le résultat est là sous mes yeux. Mais bon je suis assez content d'en avoir trouvé quelques uns.

Hier, j'ai lu L'Ile sur l'Océan Nuit de Michel Grimaud. Une histoire de science-fiction où l'on se fiche un peu du réalisme pseudo-scientifique. Une histoire humaine. Une histoire dans laquelle une entreprise ment au système solaire entier au profit d'actionnaires. Une histoire dans laquelle le bien ne triomphe pas à la fin mais où sont jetés les germes de la révolte contre un système injuste, oppressant, et tout entier voué à l'argent.


La conclusion du livre m'a fait pensé à ce vers célèbre de L'Internationale: "Producteurs, sauvons-nous nous mêmes!" et à la chanson La révolte de Sébastien Faure (1886) dont suivent les paroles et une interprétation par les 4 barbus.

Nous sommes les persécutés
De tous les temps et de toutes les races
Toujours nous fumes exploités
Par les tyrans et les rapaces
Mais nous ne voulons plus fléchir
Sous le joug qui courba nos pères
Car nous voulons nous affranchir
De ceux qui causent nos misères
 
REFRAIN 
Église, Parlement, 
Capitalisme, État, Magistrature
Patrons et Gouvernants, 
Libérons-nous de cette pourriture
Pressant est notre appel, 
Donnons l'assaut au monde autoritaire
Et d'un coeur fraternel 
Nous réaliserons l'idéal libertaire
 
Ouvrier ou bien paysan
Travailleur de la terre ou de l'usine
Nous sommes dès nos jeunes ans
Réduits aux labeurs qui nous minent
D'un bout du monde à l'autre bout
C'est nous qui créons l'abondance
C'est nous tous qui produisons tout
Et nous vivons dans l'indigence
 
REFRAIN 
 
L'État nous écrase d'impôts
Il faut payer ses juges, sa flicaille
Et si nous protestons trop haut
Au nom de l'ordre on nous mitraille
Les maîtres ont changé cent fois
C'est le jeu de la politique
Quels que soient ceux qui font les lois
C'est bien toujours la même clique
 
REFRAIN 
 
Pour défendre les intérêts
Des flibustiers de la grande industrie
On nous ordonne d'être prêts
Á mourir pour notre patrie
Nous ne possédons rien de rien
Nous avons horreur de la guerre
Voleurs, défendez votre bien
Ce n'est pas à nous de le faire
 
REFRAIN et FIN 





2 commentaires:

  1. Merci pour ce morceau d'anthologie, gloire aux Barbus.
    Et merci au Coucou de m'avoir menée jusque chez toi pour le découvrir !

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  2. @ solveig: c'est aussi ça la force des liens blogosphériques. Merci de ton passage.

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